VINEZAC

 

La seigneurie de Vinezac fut aux mains des Jullien de Vinezac de 1256 (date à laquelle Aymard de Jullien et Pierre de Laundun co-achètent la seigneurie à l'évêque de Viviers, Hugues de la Tour) à 1348 (date à laquelle la seigneurie est portée en dot au mariage de Aigline de Jullien avec Béranger de Loubaresse), puis de 1644 (date du mariage de Louis de Jullien avec Marie de Charbonnel de Chauzon, Dame de Vinezac) à la Révolution française. La famille Jullien de Vinezac résidait dans son château du même nom. Joseph-Xavier de Jullien de Vinezac en est l'un des membres les plus connus.

En 1834, la vigne occupait 48 % du territoire de la commune. Avant 1850, la surface moyenne des exploitations agricoles y était de environ 2 ha et 80 % d'entre elles mesuraient moins de 5 ha. Une exploitation typique entretenait environ 1 ha de vigne, 40 ares de labours et 20 ares de châtaigniers. Le tout, additionné d'un porc, une chèvre et quelques poules et moutons, nourrissait une famille dont la taille à l'époque tournait autour de 6 à 8 personnes. L'argent ne provenait que d'une quinzaine d'hectolitres de vin et de 25 à 30 kg de cocons de ver à soie. L'exode saisonnier était donc très courant, qui apportait le complément d'argent nécessaire aux dépenses des foyers. En effet il fallait désintéresser les nombreux co-héritiers et le prix de la terre était élevé pour des parcelles certes petites mais recherchées par autant de gens.